L’être / le corps  -  Le vivant / les vivants  -  Le soi / l’autre  -  La porosité

Qui suis-je ?

Les questions nous sont-elles personnelles ?

Les réponses enlèvent-elle du charme aux questions ?

 

Les images de cette pages d’accueil , vous permettent d’aller visiter différentes facettes de la créatrice pluridisciplinaire Katia Leroi-Godet qui œuvre au sein de Mouton De Vapeur.

En bas de cette page , vous avez une présentation verbale.  Un petit historique permet de vous faire une idée d’où vient son processus créatif.

« Le sens est toujours en devenir » conclut Katia Leroi-Godet qui n’a pas fini de vivre en ouvrant la porte des possibles…

 


 

crédit photo : Catherine Passerin ( lien cliquable)

crédit photo : Catherine Passerin ( lien cliquable)

crédit photo : Catherine Passerin ( lien cliquable)

retouche image : Katia Leroi-Godet

crédit photo : Catherine Passerin ( lien cliquable)

Actions artistique les développants new

 

crédit photo : Gaël Jaton

 

 

Actions artistique Chaosdebout

 

crédit photo :Katia Leroi-Godet

Présence musicale la barbarieuse

crédit photo :Arthus Bertrant

crédit photo : Katia leroi-Godet

Atelier de sensibilisation

crédit photo : Gaël Jaton

Archives

crédit photo : Catherine Passerin ( lien cliquable)

 

 

Katia Leroi Godet est plasticienne, actrice corporelle, improvisatrice,  performeuse, marionnettiste et chanteuse ( mezzo-soprano).

 

Historique et généalogie du choix artistique Mouton de Vapeur / Katia Leroi-Godet:

- Avant 2001, elle était aux Beaux-Arts et s’intéressait aux performances, happenings car elle ne souhaitait pas faire de l’objet qui entrent dans une logique marchande.

-En 2001 commence l’aventure Mouton de Vapeur que katia  Leroi-Godet  initie avec une création de personnages nommés  « Les Quiétils ».  Ce nom  est aussi un titre, une question ( mis au masculin car à l’époque la question du genre n’avait pas pris place).

Katia a rassemblé, accompagné et formé ses quo-équipières pour la confection et agrandir le nombre de ces personnages. Chacunes œuvrant selon des axes qui avaient été individuellement précisés afin d’ancrer l’identité du personnage  sur la réalité de la personne qui les anime ( Anne Laure Gros, Gwenaëlle Simon, Nathalie Périant, Fabienne Lagorre, Marc Dupond, Léa Cornetti, Johanne Smith, Marion Bourdil ) .

Ces marionnettes habitées ont sillonné les festivals  en France mais aussi en international ( Japon, Canada, Moyen-Orient, Allemagne, Hollande, Suisse, Espagne, Italie).

 

Ces petits être  étaient le contre pied de ce qui se faisait:   petite taille, difforme, organique (et odorant). L’enjeu avec le public n’était uniquement pas la rencontre mais aussi et surtout  le comment ensemble  le nous créé. Les improvisations s’écrivaient avec le public.

Les enjeux poétiques des Quiétils dépassaient les mots, les frontières pour s’installer tout proche des corps et des émotions.

La dimension symbolique émanait de la réalité concrète du ici et maintenant tout en soulignant la pluralité des sens de ce qu’on regarde.

Faire naître un sens, une signification, un visée commune, une réalité conjuguée au pluriel où bien souvent la surprise fait surgir un essentiel, un universel…un besoin !

 

 

Ces expériences ont fertilisé l’enracinement dans l’expression d’identités visuelles et corporelles s’exprimant au‐delà des langues.

C’est ainsi que  Katia Leroi-Godet entrevoit les perspectives et modes créatifs qu’elle adoptera comme processus créatif: écoute et dialogue pour que l’altérité bouscule  l’uniformisation et les habitudes tout en révélant ce qui nous est en commun, le paradoxe est toujours là ! (avec les quo-équipières autant qu’avec les personnes du public).

Une quête de sens que katia peut partager sous la forme d’une pratique artistique via des ateliers de sensibilisation. Faire de ses mains c’est se poser dans son propre corps. « Si vivre c’est, entre autre, trouver une place dans la société, dans le monde, commençons à aller jusqu’au bout de ces doigts. »KLG

Elle propose, aussi, des rencontres artistiques et des expériences immersives ( à consonnance fluxus) avec les rendez-vous de ChaosDebout.

Son rapport au quatrième mur (de la scène) est un enjeux. Car, chez Mouton de Vapeur, ce quatrième mur est là pour souligner la frontière, la porosité de la frontière ( vue en macro), l’endroit où la rencontre créée de la réalité et enracine un quelque chose qui cherche son nom.

partir de 2010, Katia Leroi-Godet  met en scène des solos  pour vivre un corps-à-corps avec son univers plastique.

Ainsi se précise sa singularité, son identité créatrice autour de confection où mouvement, corps, objet sont liés pour une parole  mélodiquement parlé ou chanté avec ou sans les mots.

 

-Portraits d’avatar est sa création plastique matricielle. C’est la bouche, les mains, les pieds, le ciel, la terre, les neurones de son atelier qui se cristallise en création d’entité. Certaines seront vendues, d’autres seront découpée pour être recomposées autrement, seront avatar, formeront un avatar, déformeront un avatar.

Avec Portraits d’avatar, photographié par Catherine Passerin, Katia Leroi-Godet  crée  avec les questions d’identité, d’Effigie, de reliances.

 » Vous en êtes où sur le tissu du vivant ? »

Puis elle enquête artistiquement sur le passé où l’avenir ce qui a été saisi par la photographe Catherine Passerin de manière à compléter la réalité du  premier cliché. Un recueil est envisagé sur la gestation de certain Portraits d’avatar.

Le plaisir de l’écriture dramaturgique pratiqué par une plasticienne donne  Airs d’avatar, une trilogie sur l’identité et la parole ( la place du langage dans nos croyances ) .

En utilisant différents langages ( marionnettistes,  mimes masqués,  voix chantée, parlée, actrice corporelle) elle incarne différents relation vie/mort, humain/objet, réalité/fiction, l’humain diminué/l’humain amplifié.

Ainsi  nait « Notre application » sur le maillage, l’enchevêtrement, le fil emmêlé, « Jamais 203″ sur le fil de la parole qui nous traverse … et le troisième volet  » ? » ( titre provisoire et en cours de création ,recherche de production, partenaire)  pour une parole d’auteure autour de la chute de la raison sur un fil.


L’univers plastique

  • est le point de départ de chaque proposition. Il marque par sa qualité de foisonnement, d’improbable, de détournement, d’humour, de décalage et de poésie. Cet univers est également marqué par le seau de déchets que nos modes de vie produisent par l’intermédiaire d’une société de productions effrénées.

  • L’Arte Povera ( 1070), du mouvement Matièriste ( 1950) lui sont très inspirant. Son intérêt porté sur la matière revient à celui porté sur l’épiderme du monde, des mondes…à fleur de peau explorer les formes que la vie anime.

  • Avec l’objet et la marionnette, elle aborde nos besoins de prothèses, de croyance, de dialogue  ou d’espérance et de liberté. La réalité augmentée de l’identité de l’humain a commencée dès la préhistoire…et l’objet est ce qui nous prolonge dans la vie….

  • Lorsqu’elle créé pour répondre à des commandes costumières, elle aime proposer et étudier la faisabilité de fabriquer des « enveloppes-multi-vers » qui est une de ces spécialités: « Gérer par la peau de l’objet une pluralité de sens qui  par son déploiement permet  d’articuler une dramaturgie… »

    KLG . Elle peut aussi réaliser des formes sans ces glissements.

  • Son atelier se trouve à Espace 29   (Bordeaux): expositions d’art contemporain, résidences de création, atelier d’écriture et de scénographie. C’est un espace regroupant des ateliers pour 20 artistes.

Qui suis-je ?

 » Des mains dans l’art, un corps en jeu, la voix en scène et l’esprit au cœur d’un sujet entre éparpillement et rassemblement

et de l’humour pour partager tout ça avec le public… »

Quelques quêtes personnelles sur notre actualité avec un humour heureux:

-comment changer le mot productif pour celui de fertile ?

-rechercher  l’antonyme du mot territoire !

 

Pourquoi cette désignation  Mouton de Vapeur ?

 

Quel genre de mouton paissent dans le ciel ?

Les moutons sautent les barrières du sommeil en  invitant à franchir la porte de l’inconscient.Franchir une autre logique pour une conscience qui libère des habitudes .

D’autre part, lorsqu’il y a un danger, les moutons savent se rassembler pour tourner comme un essaim et protéger ce qui est plus fragile au centre.

 

Je ne sais pas si je me trompe en disant que nous avons touste un mouton au fond de soi…nous ne sommes jamais un, même seul.

D’où nous vient ce mou ton , mal assurée qui pourtant ne faiblit pas devant ses appréhensions et dit « Va, peur! »…

 

 

 

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